Critique express : Première année ⭐️⭐️⭐️

Première année est une comédie dramatique réalisé par Thomas Lilti. Nous y retrouvons Vincent Lacoste, 9 ans après Les beaux gosses ainsi que William Lebghil, l'ami déjanté de Kev Adams dans la série Soda.

Synospis :

Antoine entame sa première année de médecine pour la troisième fois. Benjamin arrive directement du lycée, mais il réalise rapidement que cette année ne sera pas une promenade de santé. Dans un environnement compétitif violent, avec des journées de cours ardues et des nuits dédiées aux révisions plutôt qu'à la fête, les deux étudiants devront s’acharner et trouver un juste équilibre entre les épreuves d’aujourd’hui et les espérances de demain. 

Tout le monde le sait, les études de médecine sont la hantise des étudiants. Ainsi, regarder un film qui parle d'un milieu aussi malsain pourrait en refroidir plus d'un.

C'était sans compter la belle alchimie que le duo Vincent Lacoste et William Lebghil porte à l'écran. 
Ces deux étudiants aux trajectoires bien différentes nous embarquent dans leur aventure et nous font  rapidement découvrir le quotidien atroce de cette première année de médecine. Rires, larmes et colère sont au rendez vous pour ce film qui joue sur un réalisme total.

Alors, il est vrai que le scénario n'a pas de grande originalité dans son écriture mais il n'en est pas moins redoutablement efficace. Sans aller dans la caricature, ce film se veut drôle, touchant et sans filtre. Ici, on ne parle pas de cours de chimie, de physique ou d'anatomie mais plutôt de relations humaines que ce soient celles entre les étudiants, les professeurs et surtout celles avec la famille.

Le film s'attarde énormément sur les différentes relations sociales qu'ont les deux protagonistes pour en ressortir une réelle authenticité, quitte à choquer. Car oui, cette première année de médecine est un vrai traumatisme pour de nombreux étudiants et ce film en montre les côtés les plus sombres. 
         

Bilan : Malgré une fin prévisible, Première année arrive à apporter une belle fraîcheur pour cette rentrée et confirme tout le potentiel qu'ont les deux espoirs français Vincent Lacoste et William Lebghil. Une belle surprise.

Note : 6,8/10